Mais, au-delà de l'unité, il y a la diversité des territoires. Nous sommes bien obligés, les uns et les autres, en conscience, d'admettre que nos territoires ne vivent pas de la même façon, qu'ils ne sont pas les mêmes et qu'il nous faut prévoir des dispositifs adaptés à leurs spécificités.
Cela, nous devons le faire dans le cadre de cette vraie proximité que nous voulons établir avec le citoyen, pour pouvoir non seulement être à ses côtés, mais encore être là pour l'écouter, pour l'entendre ou encore pour apporter de véritables réponses à ses questions. Voilà le sens de notre projet de loi de modernisation de l'action publique.
J'en viens aux conditions d'examen du texte. Vous avez soulevé le problème des trois métropoles, issues d'ailleurs de la loi PLM. L'ensemble du Gouvernement a longuement travaillé pour faire en sorte qu'elles puissent bénéficier des meilleurs dispositifs afin de répondre aux problématiques d'aujourd'hui et, en particulier, afin de garantir cet équilibre, cette solidarité entre des territoires riches et d'autres qui le seraient moins.
Au-delà de ces métropoles, j'insisterai sur le pôle rural, dispositif introduit par un amendement sénatorial. Il s'agit de mettre en place un véritable équilibre entre les territoires : il n'y a pas, d'un côté, un fait urbain et, de l'autre, un fait rural ; il y a en réalité des villes, des métropoles et des zones interstitielles dans lesquelles on constate une véritable dynamique, une véritable vie. Nos petites villes, nos villes moyennes, représentent 60 % de notre économie. Nous ne pouvons donc pas considérer qu'elles ne valent rien. Ce pôle de coordination au niveau rural aura donc cet objectif d'équilibre territorial.
Tout cela, mesdames et messieurs les députés, nous l'avons voulu, ressenti, travaillé. Je souhaite que pendant ce débat nous puissions vous faire comprendre un texte…