Nous sommes très loin des grands discours enflammés du Bourget, lorsque François Hollande expliquait que son véritable ennemi, c'était la finance sans visage. Ce texte signe, avant tout, vous l'avez bien compris, un énième renoncement, en l'occurrence cette fois-ci à l'engagement n° 7 du projet présidentiel : « Je séparerai les activités des banques qui sont utiles à l'investissement et à l'emploi, de leurs opérations spéculatives ». M. Baumel est très optimiste, je le suis pour ma part un peu moins !
L'Assemblée nationale, vous l'aurez compris, est saisie d'une réforme timide, quelque part frileuse.