Tout d'abord, je rappellerai que, selon différents rapports, en particulier celui du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques de notre Assemblée, la mesure correspond, en moyenne annuelle, et non mensuelle, à une diminution de 500 euros. La médiane s'élevant à 350 euros, cela signifie donc que ce sont les salariés aux salaires les plus élevés qui en ont le plus bénéficié.
Nous sommes tous d'accord pour soutenir le pouvoir d'achat mais pas sur les moyens d'y parvenir. Ce n'est pas par l'organisation du chômage que l'on y parviendra. On recense 4 millions de chômeurs, avec une augmentation de un million de chômeurs au cours des cinq dernières années. On ne peut donc continuer à subventionner les heures supplémentaires aussi massivement, à hauteur de 5 milliards d'euros.