Il est nécessaire de construire dans le temps, car la compétitivité est affaire de persévérance. Une échéance à dix ans me semble pertinente.
La semaine dernière, l'opposition a déploré que le montant total des investissements proposé par le Premier ministre ne soit pas plus élevé, mais la somme de 18,5 milliards d'euros est identique à celle qui a été engagée sous la législature précédente.
Vous avez évoqué la nécessité de faire évoluer la fiscalité, afin qu'elle soutienne le risque plutôt que la rente. Pensez-vous, comme l'affirme le rapport Berger-Lefebvre, que le besoin de financement des PME se monte à 100 milliards ?
Certaines chambres de commerce et d'industrie – CCI – organisent un système de mentoring. Pensez-vous qu'il faille généraliser cette pratique, puisque les patrons français craignent souvent de développer leur affaire et qu'ils se sentent seuls face à une difficulté inhérente à la structure de nos entreprises ? Revient-il aux CCI d'être en responsabilité sur ce sujet ?