Dans l'industrie, les jeunes qui sortent du système scolaire à seize ans et qu'on dirige vers l'apprentissage ne peuvent pas travailler sur des machines réputées dangereuses. Ainsi, un charpentier en formation n'a pas le droit de monter sur un toit, et un peintre mineur ne peut pas gravir la première marche d'une échelle. J'en avais parlé à M. Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l'apprentissage, avant qu'il ne rejoigne le ministère des Affaires européennes. Un décret devait paraître en juillet. Il est urgent de trouver un système simple et d'autoriser des dérogations, qui éviteraient de passer par l'inspection du travail. Sans nier l'importance de la sécurité, nous devons nous pencher sur ce sujet, qui pèse sur la formation des jeunes, alors même qu'il est difficile de recruter dans les métiers manuels comme dans l'industrie.