Le groupe UDI, très attaché à un mode de nomination des membres du CSA transparent et démocratique, considère que l'obligation d'un avis conforme des commissions compétentes de l'Assemblée et du Sénat constitue un progrès incontestable de ce point de vue. Cela étant, nous regrettons que les membres du CSA restent nommés par les autorités politiques. On en voit le résultat : M. Olivier Schrameck doit sa nomination à la tête du CSA par le Président de la République à son profil très politique plutôt qu'à une quelconque compétence en matière d'audiovisuel. Nous regrettons en outre que le CSA ne soit pas ouvert aux professionnels de l'audiovisuel, comme ont pu l'être certaines des autorités de régulation qui l'ont précédé. C'est ce que nous vous proposerons et nous ne voterons ce texte que si cette proposition est adoptée.