Je vais retirer l'amendement. Je voulais susciter le débat : il a eu lieu, et je m'en réjouis. J'ai été conduit, en des temps qui ne sont pas si anciens, à exprimer une vive réaction à la suite de l'accord que le CSA avait donné à TF1 pour acquérir NT1 et TMC, les deux chaînes du groupe AB, et à Canal Plus pour acquérir Direct 8 et Direct Star, les deux chaînes du groupe Bolloré. Cela a provoqué un phénomène de concentration, mais aussi un déséquilibre, puisqu'un grand groupe audiovisuel, qui joue un rôle irremplaçable pour la création cinématographique dans notre pays et a pour coeur de cible des abonnés, a mis un pied dans la diffusion en clair. Pour préserver les grands équilibres et maîtriser ce phénomène de concentration, nous avons donc intérêt à conduire d'abord une réflexion de nature économique. L'avenir de LCI est menacé ; à moyen terme, nous n'aurons sans doute plus que deux chaînes d'information. Et je pourrais aussi évoquer le cas de Paris Première, qui souffre de sa diffusion sous forme payante.
Je tiens à préciser que l'amendement visait simplement à donner au CSA un pouvoir qu'il n'a pas aujourd'hui et qu'il aurait été le seul à exercer, sachant qu'il le fait déjà pour les radios.