Intervention de Philippe Plisson

Séance en hémicycle du 4 octobre 2012 à 21h30
Tarification progressive de l'énergie — Après l'article 12, amendement 461

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Plisson :

Les trémolos d'indignation d'André Chassaigne, j'aurais aimé les entendre lorsque les éoliennes ont subi les assauts de l'ancienne majorité UMP, qui a créé toutes les conditions pour en empêcher l'installation.

En tant que co-rapporteur de cette commission, j'ai vu comment, en deux jours, on a voulu m'imposer la signature d'un rapport qui flinguait ni plus ni moins les éoliennes. Si c'était cela la démocratie – j'indique d'ailleurs que le parti communiste s'était associé à la démarche –, c'est une conception qui n'est pas la mienne.

Sur le fond, madame la ministre l'a dit, nous avons, à horizon de 2020, des objectifs d'énergies renouvelables que nous ne pouvons pas tenir. En ce qui concerne l'éolien, alors que l'on aurait dû atteindre 1 300 mégawatts par an, on en est péniblement pour 2012 à 500, en raison de toutes les réglementations draconiennes. Il fallait les supprimer ou du moins les alléger. C'est ce que nous allons faire ce soir ce dont je me réjouis.

J'avais du reste déposé un amendement en ce sens. Il va de soi qu'il n'aura plus d'objet dans la mesure où celui du Gouvernement sera voté.

Pour avoir tenté de lancer une zone de développement éolien, je peux témoigner. J'ai mis trois ans pour monter le dossier ; il y eut des recours à répétition, et j'en suis actuellement au niveau du Conseil d'État. Depuis six ans, mon cher André Chassaigne, ce dossier est au tribunal et est freiné par les différentes réglementations qui tuent l'éolien en France.

Il faut donc voter cet amendement.

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