Intervention de Serge Grouard

Séance en hémicycle du 19 juillet 2013 à 21h45
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Article 31, amendement 1249

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Grouard :

J'ai peut-être mal interprété vos propos, mais une telle conception serait terriblement réductrice. Dire que l'on a besoin d'une dizaine de métropoles et que les villes à l'extérieur du très grand bassin parisien ne pourront pas en bénéficier, d'une part, c'est faux parce que Rouen est un contre-exemple, et, d'autre part, je ne comprends pas l'argument.

Oublions un instant le terme de métropole, qui a une coloration quantitative et fait penser à quelque chose de très grand, comme les grandes métropoles mondiales et leurs millions d'habitants. La plupart des nôtres ne sont d'ailleurs pas à cette échelle, convenons-en. En quoi le statut de métropole est-il intéressant ? De mon point de vue, il l'est parce qu'il devrait permettre d'améliorer notre gouvernance : faire mieux de manière plus cohérente. Nous avons parlé des PLU. Je suis désolé pour notre collègue qui est intervenu sur ce sujet tout à l'heure à propos de Marseille, mais nous devons bien sûr aller vers une cohérence des PLU : nous ne pouvons pas rester dans l'imbroglio actuel. C'est une affaire de Clochemerle : dans des aires urbaines qui ont une cohérence d'ensemble, chaque commune vient faire son PLU ! C'est une attitude qui date du XIXe siècle et, pour le coup, je n'éprouve aucune nostalgie.

Dès lors qu'il s'agit d'améliorer la gouvernance, les autres arguments tombent d'eux-mêmes. C'est aussi simple que cela !

Comme vous l'avez dit, madame la ministre, vous n'arrivez pas à me convaincre. Je n'étais déjà pas convaincu en 2010, je vous rassure. Jamais deux sans trois, je vais donc attendre le prochain texte…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion