Le nouveau président iranien, M. Rohani, avait déclaré que le nouveau gouvernement ne serait pas « un gouvernement de compromis ni de reddition ». Notre position est que l'Iran a droit au nucléaire civil mais non à l'arme atomique et que pour éviter qu'il s'en dote, il convient à la fois de négocier et de prendre des sanctions. La semaine dernière, notre commission a auditionné deux éminents spécialistes de ce pays, selon lesquels l'Iran attendrait que la France, tenue pour un pays ouvert, vienne discuter. Le Guide suprême, Ali Khamenei, avait pourtant dit et continue à dire que l'Iran irait « jusqu'au bout », et la conférence de Genève II sur la Syrie ne cesse d'être reportée. Pensez-vous que l'on parviendra à sortir de la crise iranienne ? Les États-Unis et Israël avaient par ailleurs fixé un délai impératif, qui ne devait pas dépasser dix mois ou un an. Le temps passe vite, monsieur le ministre…