À la suite des récentes élections iraniennes, la France a-t-elle ou non changé de stratégie vis-à-vis de ce pays ?
On ne peut que regretter que l'Union européenne ne parle pas d'une seule voix, tant sur la Syrie que sur l'Egypte. Quels sont les points de divergence et qu'est-ce qui sous-tend ces dissensions ?
La situation en Turquie, même si elle n'a rien à voir avec celle des pays précités, j'en conviens avec vous, monsieur le ministre, n'en est pas moins très préoccupante. L'attitude vis-à-vis des femmes s'est fortement dégradée ; des journalistes, turcs ou étrangers, ont été victimes de comportements très brutaux– l'association Reporters sans frontières s'en est émue ; enfin, la police a fait preuve d'une extrême violence envers les manifestants, le Premier ministre se vantant presque du nombre de morts. Sans méconnaître l'importance stratégique de la Turquie, je trouve que nos protestations ont été bien faibles.
Enfin, monsieur le ministre, avance-t-on sur le sujet d'un ministre des finances européen et comment concevez-vous cette fonction, que le Président de la République semble souhaiter ?