En matière de prévention et de lutte contre le tabagisme, vous vous appuyez sur les médecins généralistes afin de cibler les adolescents. Cela ne me semble pas le plus efficace. Ne peut-on pas faire mieux en matière de prévention, d'alimentation et d'hygiène de vie ? Une politique globale de prévention n'est-elle pas porteuse d'économies ?
Vous évoquez le rôle prometteur des équipes pluridisciplinaires de proximité des maisons de santé. Mais la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (HPST) a supprimé les hôpitaux de proximité, dont la particularité demeure pourtant, notamment pour la prise en charge des personnes âgées. Ne sommes-nous pas en train de réinventer ce qui existe déjà ?
Le recentrage sur des pôles de référence n'est-il pas de nature à accentuer les coûts de transport ? Il me semble que, une fois définis, les protocoles de chimiothérapie ou de dialyse pourraient être réalisés en proximité, ce qui éviterait les transports et les coûts en centres spécialisés.
Vous envisagez d'optimiser la rééducation post-opératoire notamment chez les personnes âgées. Quel est le risque de transfert de charge vers les familles ou les conseils généraux au titre de la perte d'autonomie ?
Enfin, quelle est votre position sur l'intérim médical qui coûte cher dans nos hôpitaux ?