Je vous prie d'excuser l'absence du président de la Commission des finances, M. Gilles Carrez.
Mes chers collègues, nous concluons ce matin, avec l'éducation prioritaire, la série de trois réunions qui ont associé la Commission des finances avec la Commission de la défense, sur l'équipement des forces armées le 9 juillet, puis avec la Commission des affaires culturelles et de l'éducation, en présence de Mme Valérie Fourneyron, sur la politique de soutien au sport professionnel et les solidarités avec le sport amateur le 10 juillet.
Ces trois réunions conjointes font suite aux réflexions de MM. François Cornut-Gentille et Régis Juanico, et à la décision prise par la Conférence des présidents d'entreprendre des évaluations de politiques publiques afin de valoriser les discussions intervenant autour du projet de loi de règlement et, plus généralement, le rôle d'évaluation de notre assemblée.
Comme pour les deux thèmes précédents, deux rapporteurs ont été désignés sur la mission d'information commune qui nous occupe aujourd'hui : la rapporteure spéciale Carole Delga, pour la Commission des finances, et notre collègue Xavier Breton, pour la Commission des affaires culturelles. Leurs travaux ont porté sur les zones d'éducation prioritaire (ZEP), politique qui fait l'objet d'une évaluation menée par le gouvernement dans le cadre de la modernisation de l'action publique.
À cette fin, nous avons souhaité entendre le directeur général de l'enseignement scolaire du ministère de l'Éducation nationale, et je remercie donc M. Jean-Paul Delahaye d'avoir répondu ce matin à notre invitation.
Le 3 juillet dernier, les deux Commissions des finances et des affaires culturelles ont auditionné le Premier président de la Cour des comptes, qui nous a présenté son rapport public thématique sur la gestion des enseignants. C'est certainement l'un des aspects centraux de la politique d'éducation prioritaire. À cette occasion, M. Didier Migaud a souligné devant nous que l'effort financier que nous consacrons à l'éducation ne se traduit pas dans les résultats de nos élèves, que le métier d'enseignant semble avoir perdu de son attractivité, et que la rémunération est significativement inférieure à la moyenne européenne. Autant de considérations qui intéressent évidemment l'éducation prioritaire.