Rapporteur du groupe de travail de notre commission sur la situation en Syrie, je sais sa complexité et son évolution dramatique, qui est une offense insoutenable à l'humanité. Nous connaissons tous les divergences au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, la Russie refusant de respecter le principe de la responsabilité de protéger alors que les crimes contre l'humanité sont caractérisés. Nous n'ignorons pas davantage les risques que la situation fait peser sur tout le Moyen Orient. Dans ce contexte, peut-on encore régler le conflit par les armes ? Si les forces en présence sont équilibrées, la solution n'est-elle pas plutôt d'ordre politique ? Mais quelles conditions faudrait-il remplir pour que la conférence de Genève 2 puisse se tenir, et qu'en attendez-vous ?