Intervention de Lionel Tardy

Réunion du 25 juillet 2013 à 15h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Tardy :

Nous sommes tous conscients que les zones à urbaniser sur le long terme – zones 2AU – plâtrent les PLU et sont peut-être trop nombreuses. Convient-il pour autant de passer d'un extrême à l'autre en faisant fi de la prévision alors même que les projets d'aménagement se réalisent parfois sur deux à trois mandats et que le logement est une des priorités du texte ?

En outre, l'ouverture à l'urbanisation des zones 2AU est subordonnée à l'extension des réseaux au droit de l'espace concerné qui peut, elle aussi, demander plusieurs mandats.

Enfin, tous les territoires ne sont pas égaux devant la pression foncière. Entre le septième arrondissement de Paris, où le mètre carré s'élève à 15 000 euros, et certains départements en déprime économique, il y a un abîme. En Haute-Savoie, il devient très difficile d'acheter des terrains pour construire des logements sociaux : outre l'achat du foncier, il faut payer un surcoût dans les zones touristiques, littorales ou de montagne, où la tension est élevée.

En imposant uniformément ses dispositions à l'ensemble du territoire, le texte ne sert pas la cause du logement. La solution ne consisterait-elle pas à prévoir le maintien en zone 2AU en cas de révision du PLU avec un alignement du délai sur la durée moyenne des documents d'urbanisme ?

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