Intervention de Michèle Bonneton

Réunion du 25 juillet 2013 à 15h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Bonneton :

Je comprends d'autant plus votre souci que vous souhaitez y répondre avec parcimonie et à bon escient – même si ces termes n'ont guère de portée juridique. Si tout le monde s'accorde pour revivifier les villages, ce n'est pas exactement de cela qu'il s'agit dans l'amendement qui vise à « ouvrir les friches issues de la déprise agricole à l'urbanisation ».

S'il importe de conserver des espaces ouverts pour permettre l'élevage et l'agriculture et favoriser la biodiversité, il est indispensable de trouver des solutions pour maintenir une certaine agriculture en montagne. Certains pays européens, comme l'Autriche, y parviennent d'ailleurs bien mieux que nous. Mais si des gens viennent habiter dans ce que vous appelez des « friches » et qu'ils vont travailler à 20, 30 ou 50 kilomètres de là, cela ne revivifiera pas véritablement la zone concernée. Il nous faut donc trouver d'autres solutions que celle consistant à implanter des habitations un peu partout, car cela aurait pour effet d'accroître le mitage et tous les problèmes qui en résultent en termes d'adduction d'eau et d'électricité, d'assainissement et d'offre de transports permettant aux habitants de se rendre sur leur lieu de travail.

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