Le code de l'urbanisme s'enrichit régulièrement de nouveaux outils pour répondre aux grands enjeux de société que constituent notamment les énergies renouvelables ou les nouvelles technologies. Aujourd'hui, seules la biodiversité et la trame verte et bleue n'ont fait l'objet d'aucune traduction concrète sous forme d'outils d'urbanisme nouveaux et d'aucune actualisation des outils existants.
Cet amendement vise par conséquent à intégrer au sein du code de l'urbanisme, au même titre que les espaces boisés classés, des « espaces de continuité écologique ». Nous avons en effet bien compris l'esprit et la lettre du projet de loi qui vise à proposer une alternative à un urbanisme trop consommateur d'espace, repoussant l'agriculture loin des lieux de consommation, générant des dépenses inutiles et provoquant souvent le repli sur soi et même le rejet de l'autre. Cette alternative est celle de la densité que certains appellent « l'intensité urbaine », dont la contrepartie ne peut être que celle d'une meilleure prise en compte de la biodiversité – élément d'acceptation supplémentaire de l'accélération des projets de construction par nos concitoyens. La Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire a d'ailleurs à cet égard repris une proposition formulée il y a quelques années par le groupe socialiste, républicain et citoyen.