Monsieur le rapporteur, vous êtes trop fin parlementaire pour penser ce que vous venez de dire… Si Mme la ministre avait effectivement tenu compte de nos amendements déposés en commission, si elle avait considéré que le Parlement était bien inspiré, il aurait suffi de nous demander aujourd’hui de procéder, sur mon amendement par exemple, à une rectification en séance ; nous aurions alors adopté amendement d’origine parlementaire et non plus d’origine gouvernementale. Ce faisant, on aurait respecté les droits du Parlement, comme on le fait très souvent. Seulement, comme c’est nous qui avons pris l’initiative et que le Gouvernement n’était pas content de ne pas avoir lui-même défendu la parité, il a tenu à signer cet amendement aujourd’hui. Cette explication me paraît plus conforme à la réalité.