Le reconnaître, ce n’est certes pas renoncer aux responsabilités du Gouvernement comme du Parlement.
Chacune des six tables rondes sera importante. Sans doute l’attention sera–t–elle focalisée sur celle consacrée aux retraites, comme les questions précédentes l’ont démontré. J’imagine qu’elle travaillera avec la caisse à outils de Mme Yannick Moreau – et non de M. Yannick Moreau –, mais peut–être aussi en se servant d’outils qui ne s’y trouvent pas. Mais l’amélioration des conditions de travail, la prévention des risques et la protection de la santé des salariés ainsi que le développement des filières d’avenir, gisements de nouveaux emplois, et la modernisation de l’action publique sont des enjeux tout aussi importants.
Il en est de même de la formation professionnelle, avec son budget de 32 milliards d’euros et ses problèmes de pilotage – les chômeurs doivent en bénéficier davantage et plus largement –, de l’adéquation de l’offre et de la demande en matière de compétences sur notre marché du travail.
Je me réjouis que les partenaires sociaux discutent de l’Europe sociale. Enfin, il est question de la réforme de la directive sur le détachement des travailleurs !
Je souhaiterais donc, monsieur le Premier ministre, que vous nous fassiez part du processus qu’enclenchera cette conférence, de ses objectifs et de sa méthode.