Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 18 juin 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Conférence sociale

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

La première conférence sociale a fixé une feuille de route. Jeudi et vendredi prochains, tous les partenaires sociaux attachés à la poursuite d’une telle méthode en feront le bilan. Bien sûr, beaucoup de chantiers sont engagés. La négociation portant sur les conditions de vie au travail n’est pas terminée. Elle devrait se conclure demain – positivement, je l’espère. Un accord portant sur l’égalité entre les femmes et les hommes a été signé dans la fonction publique par toutes les organisations syndicales. Une négociation a abouti à un accord majoritaire. Vous vous en êtes saisis, mesdames et messieurs les députés, pour le transformer en loi sur la sécurisation de l’emploi, devenue désormais loi de la République. C’est le fruit de la négociation, le fruit de la concertation, le fruit de la conférence sociale !

L’objectif, c’est d’établir après cette conférence, ouverte par le Président de la République et que je conclurai vendredi, une nouvelle feuille de route sociale, et vous savez que les sujets ne manquent pas ! Le premier thème, c’est l’emploi, qui est au coeur de la conférence sociale. Le grand défi, c’est de mettre notre appareil de formation professionnelle au service de la formation des salariés, des chômeurs et des jeunes. Il y a là un grand chantier et un grand défi ! Mais c’est aussi la préparation des métiers de l’avenir. Ces deux thèmes seront au coeur de la conférence sociale, tout comme l’avenir de notre service public, c’est-à-dire les services publics à la française, mais au XXIe siècle, ou encore et pour la première fois l’Europe sociale qui aujourd’hui fait défaut. La directive « détachement », par exemple, ne protège pas les salariés, souvent victimes de dumping social !

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