Intervention de Pierre Moscovici

Séance en hémicycle du 3 octobre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Réduction des déficits publics

Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances :

Cet effort n'est pas fait pour tenir vos engagements ; il est demandé parce que nous pensons que le désendettement est une nécessité impérative pour la France car nous ne voulons pas que notre pays soit livré aux mains des marchés. Nous voulons conserver notre souveraineté, c'est la raison de l'objectif de 3 %. Il sera tenu ; le Gouvernement s'y engage. Encore une fois, il ne s'agit pas d'une contrainte européenne mais d'un impératif français.

Notre politique est crédible, monsieur le député. Plus, en tout cas, que celle que vous n'avez pas menée. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) La vérité, c'est que les économies sont là. Dans le projet de loi de finances pour 2013, nous avons voulu préserver à la fois la consommation et l'investissement. Nous le ferons. La vérité, c'est que nous avons préservé le pouvoir d'achat des couches populaires et moyennes. (Protestations prolongées sur les bancs du groupe UMP.) La vérité, c'est que nous avons préservé les PME-PMI. Alors faites-nous confiance ! Ce cap sera tenu.

S'il y a débat, il est européen ; pour ce qui est de la France, les 3 % sont un objectif clair. Le projet de loi de finances est un budget de redressement et de justice, crédible et responsable. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous le défendrons et nous réussirons à le mettre en oeuvre. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

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