Intervention de Laurent Fabius

Séance en hémicycle du 3 octobre 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Mali

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères :

Celle-ci soulève évidemment, sur tous les bancs, beaucoup d'émotion.

Les terroristes dont je parle détiennent des otages français, des armes, dont une partie vient de Libye, ainsi que des moyens financiers considérables liés au trafic de drogue ; ils se livrent à des exactions multiples, n'hésitant pas à violer, à amputer et à tuer.

La France s'est, dès la nomination de ce gouvernement, portée aux avant-postes. Ceux d'entre vous qui suivent ces questions, en particulier les membres des commissions des affaires étrangères, savent que nous avons entretenu des contacts très précis, non seulement avec les autorités du Mali, mais aussi avec tous les pays voisins.

La semaine dernière, à l'assemblée générale des Nations unies, un début de consensus s'est dessiné en faveur d'une intervention en plusieurs étapes. Le discours du Président de la République a été salué par le premier ministre du Mali, qui a déclaré – c'est optimiste – qu'il s'agissait peut-être du début de la fin de la crise. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)

Voilà où nous en sommes. La France joue un rôle de facilitateur ; elle est aux côtés des Africains. C'est notre devoir et leur intérêt. Nous serons parmi les premiers à leur porter secours. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)

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