Comme vous l'avez dit, ces questions de violence sont au coeur de notre société, à l'intérieur mais d'abord à l'extérieur de l'école qui n'est souvent que le réceptacle de ces violences. Sous l'autorité du Premier ministre, le Gouvernement est mobilisé contre ces phénomènes. Dans notre société, nous ne pouvons pas admettre que les personnes dépositaires d'une autorité, qu'il s'agisse des policiers, des gendarmes, des sapeurs-pompiers, des agents du service public et d'abord des enseignants, soient frappées, violentées ou rouées de coups par des élèves ou des parents d'élèves. Vincent Peillon, que je tiens à excuser, est totalement mobilisé sur ce sujet. Il vient d'ailleurs de nommer un délégué interministériel (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), dont chacun connaît la qualité, notamment à travers les enquêtes de victimation qu'il a menées.
Cependant, je veux aller plus loin. Comme je l'ai rappelé tout à l'heure, une véritable mobilisation des services du ministère de l'intérieur, de la justice…