Intervention de Bernard Cazeneuve

Séance en hémicycle du 3 octobre 2012 à 15h00
Ratification du traité sur la stabilité la coordination et la gouvernance au sein de l'union économique et monétaire — Motion de rejet préalable

Bernard Cazeneuve, ministre délégué chargé des affaires européennes :

Monsieur Asensi, vous venez à mon sens de développer trois types d'arguments à l'appui de la motion de rejet préalable.

Une première série d'arguments renvoie à des considérations constitutionnelles et concerne la souveraineté. Vous évoquez la nécessité d'un référendum qui justifierait l'adoption de cette motion car ce traité entraîne, selon vous, un abandon de la souveraineté parlementaire.

Deuxièmement, vous invoquez le risque d'austérité à perte de vue qui résulterait de la mise en oeuvre du traité en raison de l'impossibilité dans laquelle il place les gouvernements de conduire des politiques keynésiennes.

Troisièmement, vous affirmez que le rejet préalable permettrait d'établir un rapport de forces qui inciterait l'Europe à s'engager dans une autre voie.

Je veux répondre à ces trois séries d'arguments.

En ce qui concerne le référendum, je veux insister sur la limite du raisonnement selon lequel on aurait le devoir d'en organiser un à chaque fois que les sondages montrent que les Français le souhaitent.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion