En matière de formation des jeunes, de prise en charge de l’orientation professionnelle, de leurs loisirs, de leur vie même, oui, sans doute, mais s’agissant de la jeunesse en tant que telle, non.
Ainsi, dans le domaine de la santé, nous avons des politiques spécifiques pour la jeunesse, auxquelles les régions s’associent parfois. Contre les addictions, par exemple, nous avons de nombreuses politiques spécifiques de prévention qui ne peuvent relever entièrement des régions. Elles n’y arriveraient d’ailleurs pas, et l’on pourrait s’étonner que l’État abandonne sa jeunesse aux régions, même si celles-ci sont extrêmement compétentes et actives.
Je demande donc le retrait de l’amendement, dont je comprends l’idée mais dont la rédaction ne convient pas.