Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du 8 octobre 2012 à 15h00
Programmation et gouvernance des finances publiques — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Je suis désolée, chers collègues du groupe GDR : nous ne voterons pas en faveur de votre motion de procédure, malgré le fait que nous partageons la plus grande part de votre analyse du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'union économique et monétaire. Nous sommes notamment d'accord sur le fait qu'il s'agit d'un mauvais signe de relance de l'austérité. Cela dit, nous avons bien vu, depuis quelques mois déjà que ce débat est engagé, que nous nous enfonçons beaucoup, malgré la complexité du sujet, dans les caricatures et les opprobres. C'est pourquoi je pense que nous devons, aujourd'hui, avancer.

Le texte de la loi organique permet aux politiques de dégager des marges de manoeuvre nécessaires pour relancer la machine économique. Nous verrons, au cours de notre discussion, si nous pouvons encore apporter des améliorations à ce texte. Nous ferons, en effet, quelques propositions pour l'enrichir. C'est pourquoi il nous semble inutile de repousser encore une fois le débat. Ayons-le ! Nous sommes la représentation nationale. Nous avons la légitimité pour trancher et pour faire progresser les choses. Nous sommes également attendus, maintenant, par nos concitoyens sur les lois de finances à venir, parmi lesquelles la loi de financement de la sécurité sociale. Les gens doivent, enfin, voir leur horizon économique et social s'éclaircir. Avançons !

C'est pourquoi nous ne voterons pas votre motion de rejet préalable. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.)

(La motion de rejet préalable, mise aux voix, n'est pas adoptée.)

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