Intervention de Alain Vidalies

Séance en hémicycle du 22 juillet 2013 à 17h00
Transparence de la vie publique — Article 1er

Alain Vidalies, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement :

Je partage entièrement les propos du président de la commission des lois et rapporteur. Il existe en effet une différence de conception entre nous puisque, pour évacuer in fine la question de la transparence, monsieur Schwartzenberg, vous la limitez à une réaction punitive. Il s’agit d’une démarche différente. Ne publier que les déclarations considérées comme fautives par la Haute autorité, dans une perspective punitive, relève d’une logique qui n’est pas la nôtre. Ce serait changer le corps même du texte. Il y a une forme d’incompréhension, car ni à l’Assemblée, ni au Sénat, vous ne voulez admettre qu’il puisse exister un droit nouveau, qui répond aujourd’hui à une attente des citoyens. Votre combat sera nécessairement, un jour, considéré comme un combat d’arrière-garde. Aujourd’hui en effet, une demande existe, liée à un contexte de soupçon. Certes, nous pouvons trouver cela révoltant. Cependant, la question n’est pas celle du fondement de notre argumentation, mais celle de l’écoute de la parole publique. Il existe une certaine suspicion à l’égard de la parole publique…

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