Il me paraît également urgent d'aborder les questions de contraception et d'IVG. On constate une augmentation des recours à l'IVG en cas de grossesse non désirée, et un manque poignant d'information. Ainsi par exemple 84 % des généralistes pensent encore aujourd'hui que le stérilet est réservé aux femmes ayant eu des enfants. La politique du ministère quant à la prescription des moyens de contraception doit faire l'objet d'un examen : la pilule dite « de troisième génération », par exemple, n'apporte aucun bénéfice par rapport aux autres contraceptifs oraux plus anciens et l'on peut se demander s'il faut continuer à la prescrire aux jeunes filles ou jeunes femmes. L'usage de la clause de conscience doit aussi être examiné, je souhaite déposer une proposition de loi à ce sujet et il devrait être mis fin à des situations paradoxales comme le fait pour un gynécologue évoquant la clause de conscience de diriger un service où sont pratiquées des IVG.