Monsieur le député, permettez-moi d'abord de rendre hommage à toutes les forces de l'ordre et de police, comme le Premier ministre vient de le faire à l'occasion de la lutte contre le terrorisme.
Dans ces moments difficiles, et d'une manière générale, nous souhaitons que les Français soutiennent leur police dans son travail quotidien. Trop de policiers sont attaqués, caillassés, insultés, voire sont la cible de tirs. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, RRDP, UDI et UMP)
Pour notre démocratie et notre État de droit, nous avons besoin d'une police qui ait la confiance des citoyens. Mais pour cela, il faut respecter la loi. Un policier qui ne respecte pas la loi et les règles de déontologie salit l'uniforme et n'a pas sa place dans la police. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste, et RRDP.) J'ai donc été amené à prendre cette décision de suspension, parallèlement à l'enquête de justice qui a démarré il y a plusieurs mois.
Bien évidemment, des réorganisations devront suivre. Je me rendrai à Marseille vendredi.