Intervention de Matthias Fekl

Séance en hémicycle du 16 septembre 2013 à 16h00
Simplification des relations entre l'administration et les citoyens — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Fekl :

En réalité, cela résoudra un problème de la vie quotidienne des Français et des administrés qui n’auront plus à fournir en permanence les mêmes données, ce qui peut provoquer l’exaspération.

L’accord tacite est aussi une véritable révolution silencieuse qui, dans la vie quotidienne de nos concitoyens et le travail des administrations, aboutira à des avancées importantes.

La codification, enfin, sert aussi l’objectif d’accessibilité et d’intelligibilité. Le code sera un outil extrêmement important à l’usage bien sûr des spécialistes et des praticiens mais aussi de nos concitoyens, qui y trouveront plus simplement les procédures importantes.

Par-delà ces avancées, quelques points me semblent devoir être relevés. Tout d’abord, je suis d’accord avec mes collègues Marc Dolez et Guy Geoffroy sur un point très important. Il faut sans conteste des avancées en matière d’administration électronique et il faut en tirer toutes les conséquences en matière d’adaptation de nos administrations à la e-administration, mais il faut aussi garder à l’esprit que celle-ci est pour certains une hantise. Autant l’administration électronique équivaut pour beaucoup de citoyens à des modernisations et des simplifications, autant elle peut devenir pour d’autres un obstacle irrémédiable, parce que soit ils ne maîtrisent pas eux-mêmes l’outil informatique et sont ainsi complètement désarçonnés et éloignés du service public, soit ils sont victimes, pour des raisons territoriales ou sociales, de la fracture numérique. Un Gouvernement et une majorité de gauche doivent en permanence garder cela à l’esprit. Cela vaut pour les territoires ruraux comme pour les autres et il faut y prêter attention.

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