Je voterai au titre du groupe GDR en faveur de ce décret d'avance car il est opportun de prendre de nouvelles mesures en faveur de l'hébergement d'urgence. Je ne suis pas sûr que la France gagnerait à réduire la dépense publique sur ce sujet-là. Je précise d'ailleurs qu'il existe des déboutés du droit d'asile qui ne sont ni expulsables ni régularisables et qu'il faut bien loger, comme vous le savez. Enfin, il convient de relativiser le coût de cette mesure – 107 millions d'euros – au regard de la une du Monde de ce soir, qui dénonce le non-recouvrement de 32 milliards d'euros de TVA.