La réalité est abrupte, mais nous ne devons pas craindre de l’affronter. Dans nos villes comme dans nos villages, les poches d’insalubrité persistent. Nous devons déclarer une véritable guerre à ceux qui tolèrent de faire vivre des familles dans des logements dont ils sont propriétaires et qui sont de véritables taudis. Il n’est pas acceptable que certains profitent de la misère d’autrui.
Dans le même temps, il ne s’agit pas de mettre à l’index tous les propriétaires. L’écrasante majorité d’entre eux sont des propriétaires responsables qui gèrent bien leur patrimoine immobilier, dans le respect de ses occupants.
Mais il nous faut être fermes à l’égard de ceux qui s’affranchissent des règles élémentaires de décence et qui louent très cher de véritables cagibis à des familles souvent désespérées, mettant ainsi en péril leur santé, et parfois même leur vie.
Je parle ici d’expérience. C’est un domaine dans lequel toutes celles et ceux qui exercent les fonctions de maire peuvent témoigner que la mobilisation doit être sans faille.