Nos différentes auditions ont mis en évidence un fort déficit de confiance de nos concitoyens et des partenaires sociaux, tant les salariés que le patronat, envers le système de retraites. Il nous a donc paru important d'établir des règles de confiance. Ces règles pourraient s'articuler autour de trois points majeurs : un taux de cotisation plafond qui aurait pour vertu à la fois de protéger le pouvoir d'achat des salariés et surtout d'éviter d'entamer la compétitivité de nos entreprises ; un taux de remplacement minimal ; une pension de retraite minimale. Comment peut-on parler de pouvoir d'achat si l'on n'est pas capable de mettre en place un système de retraite garantissant à nos compatriotes un montant de pension minimum ? Ce n'est certes pas ce soir que ces montants vont être fixés. Nous souhaitons qu'ils puissent être définis en liaison étroite avec les partenaires sociaux. Faisons en sorte que cette réforme nous permette d'atteindre ces trois objectifs, seuls à même de rétablir la confiance envers la classe politique et la nation.