Votre proposition de loi, messieurs les députés, témoigne d’une préoccupation que nous partageons tous, au Gouvernement comme au sein de cet hémicycle.
Le développement de logements adaptés est en effet l’une des clefs, pas la seule mais elle est fondamentale, de l’autonomie des personnes en situation de handicap. Vous aviez déjà déposé, monsieur le rapporteur, cette proposition sous la forme d’un amendement au texte de M. Damien Abad, et je me souviens très bien que nous avions alors entamé une partie de notre débat d’aujourd’hui.
Vous évoquez dans l’exposé des motifs le cas, très émouvant, de la petite Célia, qui a inspiré votre proposition de loi, et qui, bien entendu, ne laisse personne indifférent. Cette sorte de drame est terrible non seulement pour la victime elle-même, la petite Célia en l’espèce, mais aussi pour l’ensemble de ses proches, et provoque le plus souvent une perte de revenu pour le foyer, qui rend encore plus difficile l’adaptation du logement, à plus forte raison, vous le soulignez à juste titre, lorsqu’il s’agit de foyers populaires, de familles modestes. Je veux que vous sachiez que je partage ces préoccupations. La question du handicap doit nous rassembler. Je veux que nous avancions ensemble.