Présentée comme un outil pour redonner confiance aux jeunes dans notre système de retraite, cette mesure est en réalité injuste et inopérante. Ce type de dispositif existe déjà et n'a rencontré que peu de succès. Pour un salarié de vingt-trois ans gagnant 1,2 SMIC, chaque trimestre racheté coûtera 657 euros, soit près de 2 800 euros pour racheter une année d'études. Une telle solution n'a d'ailleurs pas vocation à être beaucoup utilisée puisque l'étude d'impact ne prévoit que 30 000 bénéficiaires par an.