Les partenaires sociaux comme les associations d'étudiants dénoncent le caractère parfaitement inopérant de ce dispositif d'aide, censé permettre aux jeunes entrant dans la vie active de racheter à un tarif préférentiel quatre trimestres d'études supérieures au plus. Il s'agit en réalité d'une simple mesure d'affichage dont le rendement est en outre fortement surévalué.
Si l'étude d'impact du Gouvernement était réaliste, les trois cents millions d'euros qu'il en attend d'ici 2020 contribueraient fortement à compenser l'ensemble des dépenses en faveur des femmes, des jeunes et d'une revalorisation des carrières heurtées inscrites dans ce projet de loi. Malheureusement, comme il est peu probable que 10 % de jeunes recourent effectivement au dispositif, il est à craindre que l'ensemble du paquet social ne soit pas intégralement financé.