Mon amendement vise à compléter l'article 1er bis par les mots « ou depuis un autre département ou une autre collectivité d'outre-mer ». Les prix des liaisons aériennes entre départements ou collectivités d'outre-mer sont souvent excessifs. Ils constituent aujourd'hui un frein objectif à la mise en oeuvre d'une véritable politique de continuité territoriale, laquelle ne doit pas s'entendre seulement entre Paris et chaque département – chaque colonie, serai-je tenté de dire. Il s'agit bien de poser les bases d'une nouvelle conception qui s'écarte des schémas archaïques de l'exclusif colonial. Ce type de liaisons entre nos départements est salutaire d'un point de vue économique, touristique, éducatif, culturel et sportif.