Je me suis vraiment trompé de bonne foi. J'ai longtemps cru à son innocence et je n'étais pas convaincu par les affirmations de Mediapart : les éléments apportés posaient des questions mais aucun n'apportait de preuve ; certains – même s'ils étaient rapportés par des personnes interrogées par Mediapart et non affirmés par le média lui-même – étaient même matériellement inexacts. J'ai commencé à avoir beaucoup plus de doutes à partir du moment où le procureur de la République transmet le document. Pour qui sait lire les communiqués de presse comme nous apprenons à le faire, cette personne s'est forgée une conviction très forte, qui va certainement au-delà des éléments exprimés dans le communiqué. Le doute est alors devenu inquiétude.