Madame la députée, vous avez raison : tout était à reprendre (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), parce qu’en lieu de réforme des retraites la droite nous avait légué un déficit qui perdurait et une injustice toujours au rendez-vous.
La volonté du Gouvernement, et vous l’avez bien souligné, c’est de répondre, par cette réforme des retraites, aux injustices qui émaillent notre système.
Injustice, lorsque les hommes et les femmes qui ont commencé à travailler jeunes devaient aller jusqu’à 62 ans ou au-delà. C’est pour cela que, dès l’année dernière, nous leur avons permis de partir dès 60 ans.
Lutte contre les injustices, lorsque nous mettons en place un compte pénibilité qui représentera une avancée historique parce qu’il permettra de prendre en compte les conditions de travail dans la manière de déterminer les conditions de départ en retraite.
Justice encore, lorsque nous allons permettre à des femmes qui travaillent à temps partiel, douze heures par semaine par exemple, de bénéficier d’un meilleur calcul de leur départ en retraite.
Mais toutes ces avancées sont possibles parce que, dans le même temps, nous faisons preuve de responsabilité et d’exigence financière.