Monsieur le député, c’est bien mal considérer les territoires ruraux que de les rendre otages d’une intervention qui, comme celle que vous venez de faire, est très méprisante vis-à-vis de ceux et de celles qui, pendant dix ans, ont été les premiers à souffrir du départ d’un fonctionnaire sur deux dans la gendarmerie, de la fermeture des écoles rurales (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste et SRC), de la fermeture des trésors publics, d’une gestion inconséquente pour les territoires puisque certains ont vu partir une maternité, une caserne et une gendarmerie, parfois au cours d’une même année. Vous avez meurtri une partie des territoires par une vision extrêmement parisienne de l’aménagement du territoire.