Chers collègues de l’UMP, vous aviez anticipé que je retirerai cet amendement : je vous rassure tout de suite, je n’en ferai rien. Je ne doute pas que vous votiez pour, à présent…
Je disais tout à l’heure qu’une grande force de ce projet de loi réside dans le fait qu’il assure l’avenir des retraites, mais aussi dans le fait qu’il corrige les inégalités et les accidents de la vie professionnelle. Je pense aux inégalités entre les femmes et les hommes, et aux inégalités d’espérance de vie entre les ouvriers, les employés et les autres salariés. Je pense encore aux jeunes qui mettent du temps à s’insérer dans la vie professionnelle. Ce projet de loi corrige aussi les accidents que sont les périodes de privation involontaire d’emploi.
Tout travail mérite salaire, et mérite aussi le salaire différé qu’est la retraite. Toute privation de travail mérite indemnisation, et toute privation involontaire de travail doit mériter contribution à la retraite. Ce projet de loi obéit à ces principes : cela doit être rappelé à l’article premier, qui est un article fondateur.