À entendre la ministre et le rapporteur, la prise en compte de la pénibilité est vraiment une avancée considérable. Je ne conteste pas que l’on aille un peu plus loin, monsieur le rapporteur, mais il n’est pas inutile de rappeler que le « chantier pénibilité » n’a pas été ouvert grâce à votre texte. Vous savez parfaitement que cela remonte à la loi Fillon ! Vous savez également que, dans la loi de 2010, les salariés professionnellement usés ou frappés par une incapacité, et ce après constatation médicale, pouvaient toujours prendre leur retraite à soixante ans.