J’entends dire que rien n’avait été fait auparavant sur la pénibilité, mais nous sommes très fiers, monsieur le rapporteur, de que nous avons réalisé en ce domaine. Il y a eu, en deux fois, un dispositif relatif aux carrières longues : de treize à seize ans, puis de seize à dix-huit ans. Il y a eu le dispositif concernant les personnes handicapées, que vous reprenez d’ailleurs. Il y a eu dans la loi de 2010 le processus pour incapacité, et, même s’il n’est pas lié directement au travail, il y a le processus pour inaptitude.
La pénibilité est difficile à définir, et ce qu’il faut à tout prix, je le redis et je le redirai peut-être encore, c’est parler de prévention. Dès qu’une personne travaille, dès la première seconde, il faut s’occuper du problème de la pénibilité.
Cela dit, comme je l’ai expliqué à Philippe Vigier, si la pénibilité est déjà difficile à déterminer quand il s’agit de santé physique, parler d’altération de la santé mentale, même s’il y a des problèmes de stress et d’autres phénomènes de ce type, est extrêmement délicat, je l’avoue, et je ne peux le suivre.