J’ai écouté M. le rapporteur ; j’ai également écouté Pascal Terrasse, qui connaît très bien le problème des retraites, et avec lequel nous sommes souvent d’accord, reconnaissons-le. Je suis ainsi tout à fait d’accord avec ses déclarations du 12 octobre 2011 : nous étions présents ensemble à l’institut Silverlife où, Arnaud Robinet l’a rappelé, M. Terrasse avait affirmé qu’il fallait aller jusqu’à soixante-cinq ans. C’est écrit noir sur blanc dans le texte que j’ai sous les yeux – ça sert, la technologie !
Notre but n’est pas de faire de l’obstruction, contrairement à ce que j’ai pu l’entendre. Nous voulons simplement rappeler qu’en France, des personnes ont travaillé, des personnes ont cotisé, des personnes doivent recevoir une prestation. La réforme de 2010 a eu pour unique but de ne pas baisser le niveau des pensions. Ce que l’on a promis, on le fera ! Vous avez d’ailleurs pu noter qu’en dépit de la crise, tous les retraités dans notre pays ont pu recevoir, au jour dit, la somme qui leur était due.