Le propre de cette réforme, c’est qu’elle tient bien mieux compte que les dispositifs passés de la réalité des carrières.
Pour 20 % des salariés français, et je sais que c’est là un choix que l’opposition combat, comme nous l’avons vu au début de la séance de cet après-midi, la prise en compte de la pénibilité avec la création du compte pénibilité permettra un départ anticipé, ce qui constitue une avancée très importante.
Ce texte prend mieux en compte l’apprentissage, les formations en alternance, les années d’études – pour ceux qui feront le choix de les racheter –, les stages, pour lesquels sont prévues des possibilités de valorisation, ainsi que les périodes de maternité.
Nous faisons donc progresser la personnalisation du système de retraite, ce qui permettra un départ plus précoce pour des centaines de milliers de Français. S’il existe des règles universelles, il y aussi la prise en compte, par exemple, des années de pénibilité.
Pour résumer, cet article 2 évite le pire ou, plutôt, évite le pire de ce que l’opposition a défendu aujourd’hui : un âge légal de départ à 65 ans et une durée de vie au travail de 44 ou 45 ans.
Connaissant votre programme puisque vous l’avez rappelé, monsieur Robinet, nous ne doutons pas un instant du bien-fondé de notre réforme !