Une réforme qui ne privilégie pas la jeunesse n’est pas le signe d’une société qui privilégie l’avenir.
Les ressources financières liées à l’augmentation de la durée de cotisation ne seront, en outre, disponibles qu’à partir de 2020 et seront quasiment annulées par des mesures que vous qualifiez de « justice », au premier rang desquelles les départs anticipés en raison de la pénibilité du travail, mesure aucunement financée dans ce projet.
Je tiens, enfin, à vous rappeler que lors de votre congrès, en 2003, vous aviez voté à l’unanimité une résolution pour exiger l’abrogation de la loi Fillon, qui prévoyait d’allonger la durée de cotisation jusqu’à 41,5 ans en 2014.