Intervention de Didier Quentin

Réunion du 18 septembre 2013 à 15h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin, co-rapporteur :

Beaucoup de réponses ont été apportées dans les questions elles-mêmes. Je ne peux que souscrire ainsi à la conviction unanime que la scolarisation est au coeur des réponses à apporter, et que me féliciter que nous soyons tous d'accord pour nous garder des écueils également dangereux de la stigmatisation et de l'angélisme. Je me contenterais d'apporter à ce stade quelques précisions sémantiques. D'abord, la sédentarisation ne signifie pas toujours l'intégration. L'Histoire illustre à satiété le sort peu enviable des minorités « sédentarisées » dans des ghettos. Ensuite, nous parlons dans le projet de conclusion d'« expulsions forcées » pour viser des expulsions forcées dans les pays d'origine, et certainement pas les légitimes interruptions de l'occupation illicite du domaine public ou privé dans nos pays d'accueil. Enfin, je suis assez ouvert à l'idée de durcir nos recommandations en direction des États d'origine des populations Roms qui ne respectent manifestement pas leurs obligations minimales d'intégration.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion