À cet égard, je souhaite rafraîchir la mémoire de nos collègues de la majorité. Sous la précédente législature, on les entendait pousser des cris d’orfraie lorsqu’il était procédé à une seconde délibération. Je les invite à se souvenir de leur attitude avant de condamner la nôtre d’autant que nous aurions toute légitimité à contester le vote d’hier soir. Et lorsque j’entends parler « trahison », je pense sincèrement qu’il faudrait éviter d’employer de tels mots dans cette enceinte.
Vous prétendez être soucieux de la justice et de l’équité, du moins vous l’écrivez et vous communiquez beaucoup sur ce thème. Eh bien, si vous voulez réellement garantir la justice du système des retraites, nous vous donnons l’occasion de mettre en place un système plus juste en proposant une convergence entre le public et le privé. La situation actuelle ne peut être ni comprise ni admise par nos concitoyens. Il va falloir aller vers une convergence. Nous avions largement entamé cette démarche. Ne nous arrêtons pas en si bon chemin et mettons en oeuvre les mesures d’une convergence entachée de justice