Mais au fond, tant mieux. Cela prouve qu’avec le temps de l’histoire, nous pouvons parvenir à agir ensemble.
Permettez-moi d’entrer un petit peu plus dans les détails sur quelques éléments. Le sujet qui nous préoccupe est un beau sujet : celui de la pénibilité et de ses conséquences. Lorsque l’on est à quelques années du départ à la retraite, la conséquence de la pénibilité ne peut être que la réparation. Qui peut imaginer, lorsque l’on a 53, 54 ou 55 ans, que cette réparation puisse se faire autrement qu’en offrant la possibilité de partir à la retraite plus tôt ?
Car nous faisons ce constat, extrêmement cruel, et dont nous ne pouvons nous contenter, qui consiste à dire : « Comme ta durée de vie moyenne est plus courte que la mienne, tu vas pouvoir partir à la retraite plus tôt. » Il est normal de le dire à ceux qui ont été exposés, mais personne parmi nous ne peut accepter que ce soit un principe.
Le principe fondamental, c’est que la durée moyenne de vie devrait être la même pour tous et pour toutes ; c’est ainsi qu’il faut agir.