« Ceux qui connaissent la pénibilité ont une espérance de vie moindre que les autres. […] La pénibilité peut-être définie comme l’exposition par le travail à un facteur de risque qui a un impact direct, immédiat ou différé sur le salarié ou son espérance de vie – je pense notamment au port de charges lourdes, au travail de nuit, au travail sous cadence, à l’exposition aux produits toxiques, etc. Il faut distinguer la reconnaissance de l’exposition à des conditions de travail pénibles de celle de l’inaptitude, qui est déjà prise en charge par notre système social. Pour des questions de solidarité, il faut que ces salariés puissent cesser le travail avant les autres, pour profiter plus longuement de leur retraite. D’autres formes de compensation pourront faire l’objet de propositions […] – aménagement de poste, développement du temps partiel. »
Nous n’avons rien à redire à cette déclaration qui date de 2010. Elle est signée Arnaud Robinet,…